Françoise Sullivan en visite à l’UdeM
J’ai eu l’immense honneur de photographier Françoise Sullivan dans le cadre de sa visite à la bibliothèque des livres rades et collection spéciales de l’Université de Montréal. C’était complètement magique de rencontrer cette artiste multidisciplinaire de 100 ans dans un contexte si intime.
Je vous laisse un extrait du texte publié sur UdeM nouvelles le 9 février par Béatrice St-Cyr-Leroux :
« Le 1er février, la pionnière Françoise Sullivan a (encore) marqué l’histoire. Celle de l’Université de Montréal du moins.
(…) Accueillie par Maryna Beaulieu, directrice de la Bibliothèque, Danny Létourneau, chef de bibliothèque, et les bibliothécaires Mathieu Thomas et Éric Bouchard, l’artiste s’est immergée dans la collection de plus de 150 000 documents dotés d’une valeur unique.
De ses yeux pétillant d’une lueur que ses 100 années ne semblent pouvoir éteindre, elle a pu contempler et consulter des manuscrits rédigés sur du parchemin, des ouvrages à la reliure en cuir balafrée par les siècles, voire les millénaires, des bandes dessinées de collection, des livres d’art aux illustrations complexes.
Arborant son sourire signature, Françoise Sullivan a semblé émerveillée par cette collection, qu’elle considère comme «extraordinaire et incroyable» et qu’elle voyait pour la seconde fois, sa première visite remontant à quelques dizaines d’années. (…)
Si la Bibliothèque des livres rares et collections spéciales de l’UdeM est d’emblée fabuleuse par ses ouvrages tantôt anciens, tantôt célèbres, l’endroit a revêtu un caractère encore plus mythique cet après-midi-là (car) Françoise Sullivan a accepté d’autographier un exemplaire de Refus global, ce manifeste qu’elle a signé en 1948 à titre de membre fondatrice du groupe des automatistes aux côtés de Paul-Émile Borduas, Jean Paul Riopelle et Marcelle Ferron.(…)
Rappelons que Refus global est un texte qui remettait en question les valeurs traditionnelles du Québec, notamment son héritage clérical, en plus de promouvoir les arts vivants dans la province. Revendicateur, il encourageait également la société québécoise à s’ouvrir sur le monde.